La demande en berne durable obstacle à la relance

La levée progressive des contraintes du confinement n’est pas entamée, elle se prépare activement mais à tâtons. L’arbitrage a été rendu, le travail doit reprendre, l’économie doit être relancée. De nouvelles mesures sont en discussion afin de financer le redémarrage, mais les coûts additionnés des mesures engagées, qu’ils soient immédiats ou différés, deviennent insoutenables et le débat sur la manière de les régler est lancé, sans trop savoir comment.

La relance qui est dans toutes les bouches s’annonce problématique au fur et à mesure qu’il est entré dans le vif du sujet. Protéger au mieux ceux qui vont retourner au travail, adopter des « protocoles sanitaires », suppose des aménagements souvent importants, et pour commencer des critères de distribution des masques qui ne sont pas définis.

La reprise va être très progressive, d’autant que des pans entiers de l’économie, notamment les activités commerciales, vont se remettre difficilement de leur arrêt brutal, quand ce sera le cas. La liste est longue des activités durement touchées : y figurent la restauration, le tourisme, les loisirs, les activités culturelles, le transport aérien, l’automobile, les petites entreprises, etc…

L’offre ne va pas se rétablir à ses niveaux précédents, la demande non plus, les deux seront simultanément en berne. La consommation a chuté de 35% en France selon l’Insee, et l’épargne a grimpé. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, les ménages français épargnent actuellement en moyenne la moitié de leurs revenus disponibles. Certes, il s’agit d’une épargne forcée due au confinement des consommateurs et à la fermeture des commerces – à part les dépenses contraintes, il y a peu d’occasions de dépenser – mais l’attitude des consommateurs, lorsque tout rentrera progressivement et plus ou moins dans l’ordre, est une grande inconnue. Vont-ils se ruer vers les achats ou, au contraire, sous le coup de ce qu’ils ont vécu et dans la crainte d’un rebondissement, du prochain épisode, faire eux aussi un arbitrage et accroitre leur épargne de précaution (quand ils ont la possibilité d’épargner qui n’est pas donnée à tout le monde, il s’en faut) ? Les financiers craignent qu’après les investisseurs, les consommateurs fassent preuve d’une « aversion au risque »… La consommation des biens de la vie courante reprendra, mais qu’en sera-t-il des achats de biens durables ? Question subsidiaire que se posent les banquiers intéressés à la réponse, le crédit aux particuliers reprendra-t-il ?

Au vu du poids de la consommation dans le PIB, on peut s’attendre à une faible croissance, ou pire à l’instauration d’une spirale récessive, la croissance du chômage et de la baisse globale de revenu des salariés s’additionnant à la diminution de la consommation. Des alarmes retentissent déjà qui prévoient une crise grave liée à la baisse du pouvoir d’achat et de la demande. D’autant que la pérennité du financement du filet de protection social mis en place dans l’urgence sera en question, la baisse de l’activité économique s’accompagnant de celle des revenus fiscaux, qui sera prononcée.

Suivant l’exemple donné par les autorités fédérales américaines, le gouvernement japonais vient de décider d’adresser à chaque Japonais un chèque de l’équivalent de 850 euros afin d’enrayer la chute de l’économie du pays. La dette publique japonaise était déjà de 250% du PIB, la gigantesque rallonge budgétaire qui va en découler va fortement l’accroître, et la banque centrale japonaise va augmenter d’autant ses achats de titres de la dette publique… Ce n’est pas encore « l’helicopter money », mais cela s’y apparente fortement. Mais, une fois engagées, comment de telles distributions pourront-elle rester sans lendemain ?

Les Cassandre ont des soucis à se faire, ils ne peuvent plus prétendre à l’incompréhension.

23 réponses sur “La demande en berne durable obstacle à la relance”

  1. merci mr Leclerc
    J ‘ai découvert votre existence avec leblog de Paul Jorion en 2007.
    Fille de poète, j’adore votre écriture, la synthèse de votre vision du monde est d’une richesse intellectuelle sans nom.
    Et, je vous suis dans vos hypothèses du suivi du monde.
    N’étant pas très geek, à part dans la création artistique, diplômée technicienne en image de synthèse( mais hors de ce domaine, je suis nul(e), bon 62 ans, quelques excuses!, je crois) .continuez d’enrichir nos neurones, dans cette période trouble.

    1. Aidons à diffuser ce blog d’une si grande qualité !
      En période de confinement, nous avons plus de temps pour réfléchir et nous avons un grand besoin d’analyses et synthèses telles que celles-ci.

  2. Le Monde: le FMI prédit une récession mondiale historique, avec un recul de la croissance estimé à 3% en 2020

    Comme la croissance a été 2,9 % en 2019, si elle ne varie que de 3% la croissance va rester pratiquement inchangée ! (et le PIB continuer à croitre !)

    Cette ânerie ne figure pas seulement dans le titre de cet article, elle est répétée dans un autre article: « La croissance va perdre quelque chose comme 20 points au deuxième trimestre. »

    Heureusement, quelques lecteurs ont réagi:

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/14/coronavirus-le-fmi-predit-une-recession-mondiale-historique-avec-un-recul-de-la-croissance-estime-a-3-en-2020_6036559_3234.html?contributions

  3. Heureusement, quelques lecteurs ont réagi :
    @GL
    C’est bien en partie pour éviter que les gens réfléchissent durant le confinement que les dirigeants veulent que l’économie reparte au plus vite, comme s’il ne s’était rien passé ou presque.
    Nous remettre le nez dans le guidon au rythme du travaillez plus pour gagner plus, tel est leur objectif.
    Possible mais incertain, tout dépendra de la bébête et son envie de se répandre de façon plus ou moins agressive. Incertitude complète, d’où le matelas de protection financière que font ceux qui le peuvent au grand désespoir de notre ministre de l’économie.

  4. @ Roberto

    Désolé, la loin d’airain de la linéarité des fils de blog me contraint à vous répondre ici.

    « Roberto, je vous remercie de ces indications,

    Il me semble qu’une dette perpétuelle « fondante  » serait intéressante pour les préteurs, à la condition qu’ils puissent s’y retrouver par un taux d’intérêt substantiel à moyen terme; lequel leur permettrait de reconstruire, à long terme, une position dominante: ce qui est un des usages de l’argent. Je ne doute pas que Mélenchon construise, dans cet intervalle, la stratégie qui retournerait , à son avantage, ce type d’option.

    À titre de pastafari dissident, je me demande s’il est possible de construire un néo – circuit du trésor-, soit à une échelle européenne restreinte ou même nationale ? C’est-à-dire de rassembler, au niveau national/ européen, suffisamment d’acteurs financiers -(européens/ nationaux) – qui détiendrait, à terme, l’essentiel de la dette des états. Dit autrement, de construire une structure sociale à la japonaise (dette, plus de 220% du PIB), et dont le haut du panier détiendrait la dette publique, ce qui induit une recirculation interne de « l’argent ». Je ne doute pas des effets pervers de ce type de recyclage. Par exemple, nous savons que Fukushima fut géré grâce au recrutement de « travailleurs  » par les Yakusas.

    Ma question principale, à l’échelle d’une dérisoire (en ce qui me concerne,) d’une bourre de peuplier de mai, est d’imaginer le terrain de lutte pour l »émancipation des petites gens: comment lutter localement et non contre Blackrock. Francois Leclerc avait jadis ouvert une formidale voie de réflexion sur – l’économie informelle – .

    À 72 ans (pour les avoir fréquentées dans la jeunesse) je sais que les variantes communistes, stalinistes ou trotskistes sont des groupes pervers ( dont Mélanchon finissant n’est qu’une grenouille sachant encore comment croasser ). J’ajoute que si http://www.wsws.org est une source d’information factuelle sérieuse, leur projet est encore de prendre le pouvoir dans le seul but de liquider tout le reste, au nom du prolétariat, et si utile, en instrumentalisant Interflora.

    PS: nous assistons au retour du CNR dans le débat public, pourriez-vous me faire parvenir (jeanlucemorlie@hotmail.com) un copié-collé du post de « planification économique » à droite : un retour au gaullisme ? par Vincent Burnand-Galpin, sur le site de P. Jorion (à 1092 €/mensuel de pension, je n’ai pas les moyens de souscrire un abonnement). « 

    1. Jean-Luce nous sommes d’accord sur le peu d’intérêt qu’il y a à devoir choisir entre la mort par inanition offerte par les néolibéraux où celle par balle proposée par les staliniens and Co. Et qui sous ces deux options – extractivisme fou oblige – se traduira in fine par un basculement climatique pour les survivants.

      Concernant la dette, et en soulignant que tant que nous serons en régime de « représentation » nous n’aurons absolument pas voix au chapitre, il convient de rappeler l’évidence : elle n’est qu’un moyen pour les ultra-riches de siphonner la richesse des nations en utilisant la pompe des LeMarché. Tant que les producteurs de richesses, les nations, seront obligés de s’endetter auprès des parasites des LeMarché, nous marcherons sur la tête. La dette perpétuelle n’étant qu’un moyen de desserrer un peu le collier, mais certainement pas de se libérer des parasites qui le tiendront toujours aussi fermement via leurs laquais « représentatifs ».

      PS : concernant le papier « Planification économique à droite : un retour au gaullisme ? », n’étant pas abonné au blog de Paul Jorion, je ne peux que relayer votre appel aux bonnes volontés.

      PPS : le langage chez les extrémistes (qu’ils soient néolibéraux ou staliniens) étant totalement déconnecté de la réalité, il est logique de trouver des références au CNR et aux Jours heureux dans la bouche du laquais présidentiel. Celui-là même qui pour sauver le système qualifie de « héros » des gens qu’il méprise profondément.

      1. Concernant l’article « Le retour au Gaullisme » et la proposition des trois députés des « Républicains » pour une économie en partie planifiée, je vois deux explications possibles :
        – 1 : ces trois députés ne savent pas que ce sont les LeMarché qui gouvernent le pays via le relai de la forteresse de Bercy* (dont est issu l’actuel acteur jouant le rôle de PR).
        – 2 : ils font leur job de politiciens professionnels en disant aux gueux ce qu’ils veulent entendre afin de faire baisser la pression dans la cocotte-minute. Tout changer pour ne rien changer et rendez-vous aux urnes pour un tour de manège supplémentaire.

        * Hypothèse fort peu probable, pour ne pas dire totalement exclue, tant tous les politiciens professionnels ont accepté et endossé le rôle de gestionnaire au profit des LeMarché. Souvenons-nous de Günther Oettinger disant à ces feignasses d’Italiens que les LeMarché allaient leur apprendre à bien voter.

  5. A tous,

    Tout d’abord merci à François Leclerc pour l’excellente tenue et la concision de ces textes d’analyses.

    Moi, une chose m’échappe de plus en plus. Je vois tous les dirigeants s’exciter comme des fous pour relancer la « machine économique » qui c’est vrai crée de la « richesse ». Pourtant faire bien moins, moins vite, et profiter juste du temps, d’être ici, présent au monde, sentir ses proches (avec un masque…) c’est quand même une expérience que des millions de gens actifs sont entrain de vivre malgré eux. Il est vrai avec plus ou moins d’inconvénients selon les positions sociales et les environnements matériels immédiats et la configuration territoriale de chacun.

    Cette expérience ne peut pas rester sans conséquences en tout cas à court terme. Mais je ne sais pas les voir trop influencé que je suis par mes propres aspirations, goûts et besoins.

    1. Vu de Sirius :
      – Macron et consorts ne sont pas des dirigeants mais des exécutants.
      – Ils n’ont aucune légitimité car nommés par les puissances d’argent.
      – Ils agissent à court terme contre les intérêts de 85% de la population, à moyen terme contre ceux de 99 % et à long terme (quelques décennies encore ?), contre les intérêts de l’ensemble de l’humanité.
      – Nous sommes effectivement en guerre. Mais pas contre un virus, des mégafeux ou même l’effondrement de la biodiversité, qui ne sont que les conséquences d’un système extractiviste et productiviste. Nous sommes en guerre contre les milliardaires et leurs laquais qui conduisent à l’extinction de l’espèce.

      Et nous avons énormément de chance que ce virus ne soit pas agressif (taux de létalité inférieur dans toutes les études à 5%). Le jour où nous serons (et c’est inévitable) confrontés à un virus vraiment agressif comme celui de la grippe dite espagnole, ce sont nos chaines de production et d’approvisionnement alimentaires qui s’effondreront. Un monde à la WWZ où le cannibalisme deviendra l’option la plus raisonnable.

      Conclusion : instaurer la démocratie est une question de survie qui se pose de toute urgence. Maintenant.

      1. @roberto
        https://www.20minutes.fr/monde/2763251-20200418-coronavirus-afrique-sud-habitants-bidonvilles-affames-confinement

        L’afrique du sud en est à l’étape émeutes de la faim.
        Dans mon quartier, la gare SNCF est fermée, plus de passage, supérette de la gare fermée, les habitants ont pris en charge leur SDF qui serait probablement décédé sans cette aide alimentaire.
        Livraison à domicile quotidienne, 2 fois par jour sans supplément !! Nous l’avons mis à l’eau obligatoire. Un peu rude au début mais il semble s’en accommoder. Le confinement peut avoir du bon pour certains !!

      2. Le changement c’est maintenant tu crois ?

        (blague à deux balles)

        Oui, mais comment faire émerger cette évidence massivement dans la population, pour qu’on ne retourne pas taffer ainsi ?

        1. Le changement c’est maintenant, oui je le pense. Non pas du fait de la volonté humaine mais du méchant effet de ciseaux des LeMarché en mode autodestruction et de la destruction de l’environnement (le Covid-19, ça n’est pas les méchants Chinois qui bouffent n’importe quoi, mais le capitalisme extractiviste qui détruit les écosystèmes pour y mettre à la place des élevages industriels, confrontant par la même occasion des pathogènes avec un nouvel environnement qui se trouve sans défense devant eux et qui par avions et cargos, leur ouvre les portes de la planète).

          Le changement c’est maintenant parce que nous ne pourrons pas revenir au monde d’avant. Même avec des bricolages comme la dette perpétuelle, des centaines de millions de gueux des économies « avancées » (humour noir, très noir) vont se retrouver sans emploi et donc empêchés de consommer pour faire tourner le machin.

          Comme –à priori- l’option envahissons la Russie dans une optique de destruction créatrice est écartée, ne reste plus que la schlague pour se maintenir. Déjà qu’avant le Covid-19 les néolibéraux avaient été obligés de transformer une partie de la police nationale en miliciens éborgneurs pour garder le pouvoir, je te laisse imaginer ce qu’ils vont faire après, dans un monde de chômage de masse et de misère du même bois.

          Donc le changement est inévitable, mais sur la trajectoire actuelle seule l’option 1984 est envisagée par les fous furieux aux manettes.

          Alors pour ne pas provoquer le chaos dont seules les extrêmes –déjà au pouvoir- profiteraient et instaurer la démocratie, je ne vois d’autre solution que le boycott des élections (les abstentionnistes sont déjà le premier parti de France, alors autant qu’ils servent à quelque chose), la convocation d’états-généraux et une Constituante en charge d’instaurer la démocratie (qui est pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi, le pouvoir du peuple et non de l’argent).

          #boycott des élections, convocation d’états généraux

          PS : sans tests en nombre suffisant le retour à l’emploi n’est qu’un simple retour de l’épidémie. Les Espagnols ont ouvert les vannes cette semaine, d’ici à une quinzaine ils devraient voir les contaminations repartirent de plus belle.

  6. Je souhaiterais vous poser 2 questions :
    1 – Savez-vous comment mesurer la masse monétaire créée par les banques de dépôt ?
    2 – Où est-elle passée ? en France et à l’étranger ?
    Merci de votre attention.

    1. Les banques centrales informent de l’évolution de leur bilan. Où sont les liquidités ? On sait de leur propre bouche qu’elles ne redescendent que peu dans l’économie et restent dans les circuits financiers et que, dans leur jargon, les canaux de la transmission monétaire ne fonctionnent plus ! L’accroissement de la masse monétaire a pour première conséquence celle des actifs financiers. On peut comparer cette situation à celle d’une tête hydrocéphale sur un corps malingre. Et la répartition géographique est secondaire, parce que les marchés financiers sont mondiaux.

      1. Votre réponse est tout-à-fait satisfaisante puisqu’elle s’applique à la monnaie centrale (celle émise par la BCE), mais ma demande concerne la monnaie bancaire ou secondaire (celle émise par les banques de dépôt). Là, je reste sur ma faim.
        Votre très obligé.

        1. Je ne partage pas l’idée que le crédit bancaire est de la « monnaie banque commerciale » distincte de la « monnaie banque centrale ». C’est une construction qui n’a pas de fondement. Concrètement, les banques pratiquement « l’intermédiation »: elles utilisent les dépôts et empruntent pour prêter à un taux supérieur.

          1. Je vous invite à prendre connaissance d’un article de la Banque d’Angleterre paru dans son bulletin du 1er trimestre 2014 (mars) qui dit notamment :
            « Cet article explique comment les banques ne prêtent pas les dépôts qu’elles reçoivent, mais au contraire, créent des dépôts par l’acte de crédit. Tout l’inverse de la séquence généralement décrite dans les manuels scolaires. »
            Bien cordialement à vous.

          2. Ah la création de la monnaie ! La casuistique a fait rage sur le blog de Paul Jorion il y a déjà quelques années de cela.
            Les résultats de l’observation prévalant sur la théorie, ce sont bien les très grosses banques commerciales qui peuvent être considérées comme les maitres d’ouvrage (BNP-Paribas pèse plus que le PIB de la France et lors du krach de 2008, c’est bien son PDG qui était au tableau et la ministre des Finances qui était assise au pupitre à prendre des notes). La banque centrale n’est plus pour la création monétaire que l’équivalant d’un maitre d’œuvre.

            En résumé, la politique d’indépendance d’une banque centrale pourrait se traduire (fort élégamment) par : indépendance vis-à-vis des États, oui. Indépendance vis-à-vis des LeMarché, mon c** !

          3. Je vous remercie. Honnêtement, je n’ai pas trop le temps de revenir sur ce débat. Je me suis toujours interrogé à son propos quand j’ai constaté à quel point il donnait lieu à des avis péremptoires rendant la discussion impossible.

  7. Cher François,
    Il y a un grand impondérable dans toutes nos analyses de la situation actuelle: c´est ce que Dieu veut avec cette pandémie! Je pense qu´il s´agit de changer notre civilization et notament notre rapport avec la nature, les animaux, etc.
    Ton ami mystique de São Paulo Daniel

    1. Mon ami de São Paulo, je te salue bien ! Oui, la liste de ce qui doit changer s’allonge encore. Quant à Dieu, à qui pour ma part je ne prête rien, te souviens-tu de cette phrase merveilleuse de l’architecte égyptien Hassan Fathy « Il ne suffit pas que Dieu soit avec les pauvres ! » Avec ta formidable action pour les enfants des rues, tu en sais quelque chose. Je t’embrasse !

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